Développement Economique et Social - MLM academy
Le COVID-19, cette calamité qui a tout ravagé sur son passage ; l’Economie, le Social, la Santé, et même la Raison ; n’a épargné personne. Toutes les puissances mondiales en souffrent et pataugent pour s’en sortir.
Quant à l’origine de ce virus, une multitude d’hypothèses se bousculent, allant d’une incidence généalogique spontanée, à une arme délibérée et réfléchie pour se détruire les uns les autres.
Toutefois, un rescapé de ce fléau universel fait bien ses preuves et nous démontrent, jour après jour, non seulement sa résistance, mieux encore, son épanouissement en dépit du contexte chaotique.
C’est le domaine des « Technologies de l’Information et de la Communication », qu’on appelle aussi les TIC.
Jusqu’à quel point ce secteur en est sorti indemne ?
D’où puise-t-il son endurance et sa portée et, quelles sont ses limites ?
Comment la société mondiale, frappé de plein fouet, réfléchit à ce que peut apporter le numérique, non seulement pour surmonter cette crise, mais aussi pour reconstruire le monde a posteriori ?
La crise sans précédent, liée au COVID‑19, a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les technologies numériques.
Depuis le début de cette pandémie, les réseaux et les populations ont fait preuve d’une résilience extraordinaire à travers le monde, le passage au numérique s’est accéléré pour bon nombre d’entreprises et de services, notamment, en ce qui concerne les systèmes de télétravail et de visioconférence sur le lieu de travail et en dehors du lieu de travail et, l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux biens et services essentiels :
. Achats en ligne,
. Paiements numériques et sans contact,
. Télétravail,
. Apprentissage à distance,
. Télésanté,
. Divertissement en ligne,
. Chaîne d'approvisionnement.
Evidemment, les entreprises déjà dotées d’une vision stratégique de la technologie, avant la crise, y ont gagné un avantage concurrentiel.
De nombreuses entreprises ont mis en place une structure qui a permis à l’essentiel de leur effectif de travailler à domicile de manière relativement aisée.
On cite aussi les solutions de cybersanté, appuyant les besoins en matière de santé, dont la télémédecine, dans laquelle des systèmes de télécommunication permettent l’interconnexion de sites distants pour assurer un accès à distance à des ressources et des connaissances médicales éloignées.
La pandémie mondiale du COVID‑19 nous a obligé à réinventer notre manière de travailler, d’apprendre, d’aider, d’interagir et d’acquérir des relations sociales d’une façon différente.
Pour ce, une notion était de rigueur : l’Informatique en nuage.
Un concept qui a joué un rôle essentiel pour permettre aux entreprises et aux gouvernements d’appliquer rapidement des solutions afin de faire face à la crise et d’assurer la continuité des activités.
Quand on parle d’Informatique en nuage, on sous-entend le fait de pouvoir accéder à toutes nos informations et tous nos documents, peu importe où l’on se trouve : Gmail ou Windows Live pour ses courriels, Google Docs pour ses documents, Flickr ou Picasa pour ses photos, etc...
Si vos collaborateurs sont basés aux quatre coins du monde, ils pourront tous accéder au portail de votre entreprise depuis leur smartphone ou leur ordinateur, insérer leur mot de passe et consulter le compte-rendu de votre dernière réunion, partager leurs avis et laisser des commentaires en temps réel.
Ainsi, l’Informatique en nuage joue le rôle de catalyseur et de facilitateur dans le cadre de l’évolution technologique actuelle, qui était, à vrai dire, déjà amorcée avant le COVID‑19. Il contribue à la réalisation des objectifs sociaux et à favoriser des perspectives d’innovation équitable.
La demande de certains services, comme l’apprentissage en ligne et la cybersanté, peut sembler temporaire, mais seulement à première vue. Nous pensons que la distanciation sociale sera une habitude qui perdurera longtemps après la fin du confinement. Par conséquent, plus longtemps ces services seront accessibles à la demande, plus il est probable qu’ils finissent par faire partie de nos vies.
Par exemple, le service « docteur en ligne » permet non seulement aux abonnés de consulter un médecin à distance, mais également d’obtenir une ordonnance électronique qui sera ensuite traitée sous ce même format par la pharmacie. Nous sommes convaincus que ce type de services est promis à un bel avenir.
Le télétravail est une autre tendance qui va s’installer dans la durée. Non seulement parce que les déplacements ne devraient pas reprendre avant la fin de la pandémie, mais aussi en grande partie, parce que le télétravail s’est révélé plus efficace et plus pratique, rappelant à beaucoup de gens la nécessité d’instaurer un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
On peut également considérer un profit écologique non négligeable, généré par les TIC.
Par exemple, plutôt que de prendre notre voiture pour aller au supermarché ou à notre restaurant préféré, nous apprenons à cuisiner à la maison avec des produits que nous avons commandés en ligne. Plutôt que de prendre l’avion pour assister à des conférences ou des réunions d’affaires aux quatre coins du monde, nous nous connectons à des manifestations virtuelles depuis chez nous, dans le cadre du télétravail.
Ainsi, les TIC jouent un rôle majeur dans un rétablissement, économiquement et écologiquement rationnel, mais ils restent tributaires d’un environnement politique favorable.
La plupart des réseaux ont réussi à faire face à la forte augmentation du trafic en procédant à des mises à niveau relativement simples, ne nécessitant pas d’investissements imprévus sur le plan matériel.
Cependant, bien que les TIC et les services numériques aient amorti le choc que le COVID‑19 a causé à de nombreuses personnes et entreprises, nous ne pouvons négliger les milliards d’êtres humains qui n’y ont pas accès ou ne peuvent pas se les payer.
De nombreux opérateurs et plateformes telles que Microsoft, la GSMA, Weidong, Google, Facebook, Zoom, KPMG, ont dit vouloir redoubler d’efforts et apporter leur expertise pour garantir une couverture à ceux qui n’en ont pas et apporter les toutes dernières technologies au plus grand nombre de personnes possible, donner davantage de moyens à leurs clients et proposer des tarifs plus avantageux voire, dans certains cas, des produits gratuits. Il a en outre été question d’initiatives menées par des organismes publics et des organisations internationales en vue de fournir des financements et un appui aux opérateurs qui partagent cet objectif.
Bien que le ralentissement économique actuel et attendu devrait freiner cette volonté, une action concertée des gouvernements, en consultation avec le secteur des TIC, demeure nécessaire pour assurer un large accès universel, abordable et de qualité, et mobiliser des financements privés pour investir dans l’inclusion numérique.
Environ 200 millions de personnes perdront leur emploi à cause du COVID-19 et, le fardeau financier pèse souvent sur les plus vulnérables de la société.
Le COVID-19 a démontré l'importance de la préparation numérique, qui permet aux activités commerciales et à la vie de continuer comme d'habitude - autant que possible - pendant les pandémies.
Construire l'infrastructure nécessaire pour soutenir un monde numérisé et avoir recours aux dernières technologies sera essentiel pour toute entreprise ou pays pour rester compétitif dans un monde post-COVID-19, ainsi que pour adopter une approche centrée sur l'humain et inclusive de la gouvernance technologique.
Lors de la crise sanitaire actuelle, le domaine des TIC a connu une montée en puissance, a pris d’importantes proportions et se présente aujourd’hui comme le messie des temps modernes !
Il a joué un rôle crucial pour maintenir notre société fonctionnelle, en période de confinement et de mise en quarantaine.
Certes, ces technologies peuvent avoir un impact durable même après la pandémie. Pourtant, c’est une étendue minée.
La recrudescence des attaques face à la disponibilité potentiellement réduite du personnel technique pour maintenir les capacités opérationnelles, présente un réel danger, lorsque l’on sait que nombreuses entreprises souffrent d’un manque de compétences de base en matière de cybersécurité, dans des domaines aussi cruciaux que la configuration de pare-feu et la lutte contre les logiciels malveillants.
En parlant de la reconstruction d’un monde plus vert après le COVID-19, une réalité s’impose.
Le fait de consommer via des plateformes et des équipements numériques n’est pas sans avoir des conséquences sur l’environnement et le climat. En effet, on estime que les technologies de l’information et de la communication représentent plus de 2% des émissions mondiales de CO2.
Une vie complètement numérisée et totalement abstraite, vidée de toute chaleur humaine, dépourvue de profondeur dans les regards et les touchers, produira-t-elle des générations psychologiquement équilibrées ?
Et si on parlait de la suppression des postes et de la flambée du chômage, générées par toutes ces solutions des nouvelles technologies. Quelles alternatives offrir aux ressources humaines ?
Dans quelle mesure l’économie et la législation mondiales pourront elles s’adapter à cette révolution universelle du 3ème millénaire ?
Humain vs Avatar numérique, vers une nouvelle condition existentielle de l’Humanité...
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